Septième ciel (Wolke 9) d’Andreas Dresen (2008)

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Voila un film peu évident à vendre. Andreas Dresen réalisateur de Un Eté à Berlin, raconte l’histoire d’Inge, une sexagénaire mariée depuis près de trente ans au même homme et qui entame une passion amoureuse avec son voisin de 76 ans.

Le récit est cru, sans tabou et Andreas Dresen filme les corps comme s’ils étaient ceux de jeunes adultes dans la pluspart des films d’aujourd’hui. L’originalité du film tient donc à l’âge des protagonistes. Le film est cru aussi parce que la lumière est naturelle, la mise en scène dépouillée. Les corps n’ont pas non plus été charcutés par un quelconque chirurgien. De fait, le cinéaste montre l’acte d’amour sans complaisance, juste pour ce qu’il représente et ce qu’il est. Dresen ne magnifie en rien cette passion. C’est la force mais aussi les limites du film. Plus le public sera jeune, plus il risquera d’être choqué.

Au-delà de cette remarque, on ne peut pas non plus faire l’impasse sur la conclusion du film, laquelle gâche un peu tout tant elle nous paraît baclée…

B.T


Septième Ciel

Sortie française le 5 novembre 2008

Lire aussi :

  1. Mange, Ceci est mon corps de Michelange Quay (2008)
  2. Eldorado de Bouli Lanners (2008)
  3. Sikumi – On the ice d’Andrew Okpeaha MacLean (2008)
  4. Afterschool d’Antonio Campos (2008)
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