True Noon de Nosir Saidov (2009)


Deux villages sont séparés par un ruisseau. Nilufar, une jeune femme d’un des deux villages, s’apprête à épouser un homme habitant l’autre. Un jour des soldats débarquent et séparent les deux communautées par des barbelées et un champ de mines…

Nosir Saidov réalise là le premier film tadjik depuis 18 ans. Il illustre, par cette histoire de frontière, le conflit historique entre le Tadjikistan et l’Ouzbekistan depuis la fin de l’URSS, et les problèmes causés par la gestion centralisée des populations par des autorités bureaucratiques extérieures. Il est de nombreux endroits dans le monde, qu’il s’agisse de l’ex-URSS, de l’Afrique ou d’autres territoires encore, qui ont du faire avec les frontières dessinées parfois arbitrairement, sans assez de consultations ni de prises en compte des réalités locales…

Nosir Saidov rend compte de cette difficulté mais elle n’a valeur que de contexte. True Noon déroule une classique et très innocente histoire, ou les enjeux géopolitiques sont rapidement relégués au second plan. L’héroïne est jolie, les décors du Tadjikstan rural sont autant dépaysants que agréable à voir, mais l’intérêt ne vol jamais plus haut que celui que l’on porte à un quelconque film carte-postale.

Benoît Thevenin


True Noon – Note pour ce film :

Lire aussi :

  1. True Lies : Le Caméléon (True Lies) de James Cameron (1994)
  2. The Cat (Go-hyang-i: Jook-eum-eul Bo-neun Doo Gae-eui Noon) de Byun Seung-wook (2011)
  3. True Grit de Joel et Ethan Coen (2011)
  4. Bright Star de Jane Campion (2009)
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