Johnnie To, cinéaste virtuose, digne successeur du John Woo première version… Espérons simplement que lui non plus ne se compromettra pas bêtement à Hollywood.
En attendant, aujourd’hui, dans le cinéma d’action made in HK, la référence est bien Johnnie To (The Mission, Breaking News, PTU etc.).
Le diptyque Election, saga de la triade hong-kongaise, représente probablement, d’ailleurs, le summum du cinéma d’action contemporain.
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Ces règlements comptes (puisqu’il s’agit de ça), font penser à Scorsese mais surtout à Kenji Fukasaku (Okita le pourfendeur, Guerre des gangs à Okinawa).
La violence épique de Election rappelle les séquences les plus exaltantes de Guerre des gangs à Okinawa. Fukasaku évoque les Yakuzas et donc le Japon, mais les points de comparaisons existent avec le fonctionnement de cette triade telle qu’elle est décrite par Johnnie To. Il n’y a en tous cas pas de compromis avec la violence.
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Néanmoins, ce qui fait la force intrinsèque de ce cinéma là c’est que cette violence, extrême dans son propos, trouve une expression bien plus subtile. La violence est plus suggérée que montrée.
Ainsi, Johnnie To arrive à un impact émotionnel bien plus brutal que s’il montrait cette violence. En cela, Election est l’antithèse de Truands, sorti la même semaine. Les deux films évoquent largement les règlements de comptes mafieux mais l’épure asiatique confine à une extase que Schoendoerffer n’atteint malheureusement pas.
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La violence épique de Election rappelle les séquences les plus exaltantes de Guerre des gangs à Okinawa. Fukasaku évoque les Yakuzas et donc le Japon, mais les points de comparaisons existent avec le fonctionnement de cette triade telle qu’elle est décrite par Johnnie To. Il n’y a en tous cas pas de compromis avec la violence.
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Néanmoins, ce qui fait la force intrinsèque de ce cinéma là c’est que cette violence, extrême dans son propos, trouve une expression bien plus subtile. La violence est plus suggérée que montrée.
Ainsi, Johnnie To arrive à un impact émotionnel bien plus brutal que s’il montrait cette violence. En cela, Election est l’antithèse de Truands, sorti la même semaine. Les deux films évoquent largement les règlements de comptes mafieux mais l’épure asiatique confine à une extase que Schoendoerffer n’atteint malheureusement pas.
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Election, c’est la synthèse même du cinéma de Johnnie To : virtuose, puissant et très second degré. Oubliez le bancal Breaking News, le meilleur de Johnnie To est dans Election.
B.T.
Election 1 & 2– Note pour ce film :
Avec (partie 1) Nick Cheung, Louis Koo, Tony Leung Ka-fai, Simon Yam, Cheung Siu-fai, Lam Suet, Gordon Lam, Wong T in-lam, Tam Ping-man, Maggie Siu, Andy On, …
Avec (partie 2) Louis Koo, Simon Yam, Nick Cheung, Cheung Siu-fai, Gordon Lam, Lam Suet, Wang Tian-lin, Tam Ping-man, Mark Cheng, Yong You, …
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