Peau d’Âne de Jacques Demy

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Un Roi tout puissant promet à sa reine mourante qu’il se remariera, mais seulement s’il trouve plus belle qu’elle… ce qu’il juge impossible. Les mois passent alors, et le Roi est inconsolable. Ces conseillers lui mettent la pression pour trouver celle qui lui offrira un héritier. Le roi cède et demande à ces derniers de chercher les plus belles jeunes filles aux alentours. Aucune ne correspond sinon une. Le roi insiste pour savoir qui est-ce. A la vue du portrait, il a comme une révélation. C’est elle. Mais on lui fait savoir qu’il s’agit de sa propre fille. Voilà qui est terriblement embêtant. Le roi demande quand même à sa fille si elle accepterait de l’épouser. La jeune et belle princesse, prise de panique, s’enfuit et va chercher le réconfort et les conseils de sa marraine la bonne fée…
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Ainsi, Jacques Demy raconte une histoire enchantée, drôle et fantasque. Les dialogues, comme les costumes et les décors, sont authentiquement savoureux.
– Le soleil n’a brillé que pour me conduire à elle

(…)

– Que vous arrive t’il ?

– Je viens de voir la plus belle chose au monde… un ange.

– Diable !

Où encore :

– Une robe couleur du temps ? Mais quel temps ?

– Mais le beau temps évidemment ! Et il me la faut pour demain !

– Nous n’aurons jamais le temps ! Couleur du temps ?! … c’est embêtant !!

(…)

– Une robe couleur de Lune ?! Voila qu’il demande la lune maintenant !!

Le film est absolument prodigieux d’inventivité. Se succèdent ainsi des séquences inoubliables telles ces chevaux rouges qui viennent chercher Peau D’âne, La rose qui parle et indique le chemin au prince charmant, la sorcière qui crache des crapauds, ce costume de Peau D’âne, la recette du cake d’amour ou encore l’arrivée en hélicoptère, au mariage, de la fée etc.

En tous cas « Le conte de Peau d’âne est peut-être difficile à croire mais tant que dans le monde on aura des enfants, des mères et des mères grand, on en gardera la mémoire ». C’est sûr ! Merveilleux !

Benoît Thevenin


Peau d’Âne – Note pour ce film :


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