Deadwood (Saison 1), créée par David Milch

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Succès colossal outre-atlantique, « Deadwood » aura sûrement du mal à trouver un succès comparable chez nous. La série évoque les prémisses de la démocratie américaine. Deadwood est le nom d’une ville qui se bâtit sous fond de ruée vers l’or. Ceux qui s’installent à Deadwood tentent leur chance et/ou fuient des lieux où ils ne sont guère désirables.
Lorsque la série démarre, Deadwood n’a pas encore été indexée aux Etats-Unis. Elle est encore une ville indépendante et où il n’y a ni tribunal ni loi. Al Swearengen , patron du saloon, règne sur la ville. Une emprise sous fond de corruption et de dépravation (meurtres, jeu, sexe, prostitution etc.).

Tout commence lorsqu’une famille d’origine scandinave est retrouvée massacrée. La seule survivante est une très jeune enfant qui ne parlent pas l’anglais. On tente d’abord de faire porté le chapeau aux Sioux mais la vérité est bien différente. Différentes affaires vont ensuite se greffer autour.
Cette série mise sur le réalisme pur. Les dialogues sont cru, l’atmosphère est puante et sombre, et les personnages sont décris dans toutes leurs ambivalences. Rien ne semble épargné. Servis par une interprétation toujours excellente et une mise en scène réellement audacieuse et riche (Walter Hill est derrière tout ça), « Deadwood » est l’une des dernières vraies merveilles d’une télé américaine qui ne cesse d’étonner par son inventivité et son audace.



Lire aussi :

  1. J’adore Huckabees (I Heart Huckabees) de David O. Russell (2005)
  2. The Social Network de David Fincher (2010)
  3. Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes (The Girl With The Dragon Tattoo) de David Fincher (2011)
  4. Perfect sense de David Mackenzie (2011)
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