Gimme the loot d’Adam Leon (2012)

Le graal des graffeurs new-yorkais est le tag de la Pomme des Mets, c’est à dire l’emblème de la célèbre équipe de base ball new-yorkaise, présentée avant chaque match. Malcolm et Sofia sont deux jeunes graffeurs du Bronx. L’un de leur graffiti à été recouvert par celui d’une bande rivale. Ils vont vouloir se venger et imposer le leur pour se faire respecter.

Chronique simple et attachante des petites aventures de Malcolm et Sofia, Gimme the loot est un film rafraichissant par son insouciance et son énergie. Adam Leon bénéficie pour cela de deux jeunes comédiens hyper sympathiques et plein de bagou (Ty Hickson et Tashiana Washington). Le film repose d’abord sur eux, sur leur personnalité un brin fataliste et désarmante.

Le film  se résume à une petite tranche de vie. L’intrigue ne contient aucun bouleversement majeur, mais n’est pas dénuée de petit enjeux traités de façon maligne et mesquine. Les deux héros ne sont pas deux petits anges tombés du ciel, mais deux gamins un peu paumés, débrouillards, et qui se cherchent.

Réalisé dans le plus pur style indé-urbain new yorkais, sans prétention mais sans grand moyen non plus, le film procure une véritable bouffée d’oxygène, un plaisir basique mais qui fait un bien fou. La bande-son hip hop un peu old school participe aussi beaucoup du charme du film. Jolie découverte.

B.T

Gimme the loot ***1/2

Lire aussi :

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  2. Not Waving but drowning de Devyn Waitt (2012)
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